Libido en berne ou exacerbée : 6 raisons qui font fluctuer le désir
- contact55662
- 8 janv. 2022
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 8 juil. 2022

Pourquoi certaines personnes ont plus envie de faire l’amour que d’autres ? Telle est la question, source de bien de malentendus et de souffrances dans les couples. Pour quelles raisons le désir est-il si variable ? Son niveau se joue-t-il d’abord dans le corps ou dans la tête ? Pas simple, d’autant que plusieurs causes se conjuguent parfois.
Une bonne part de biologie : des hormones plus ou moins actives
Notre cerveau est directement relié aux organes sexuels par les hormones. Il semble ainsi démontré que la femme est particulièrement « demandeuse » lorsque son cycle approche de l’ovulation et qu’elle est fertile. Cependant, si de nombreuses hormones interviennent dans l’appel de la chair, notre désir est avant tout dopé à la testostérone, l’hormone mâle produite aussi à petites doses chez la femme – son organisme y est plus sensible et les ovaires continuent à en produire après la ménopause. Notre cerveau a besoin d’être imprégné de testostérone pour que le désir sexuel apparaisse. Or son niveau peut être abaissé du fait de l’âge ou de certains médicaments. Une autre hormone, la prolactine, peut, à l’inverse, jouer les trouble-fêtes. Plus elle est élevée, plus les idées coquines s’évaporent. C’est classiquement l’hormone de l’allaitement, mais il arrive qu’elle grimpe pour d’autres raisons : prise de certains médicaments aussi (neuroleptiques, diurétiques ou antiulcéreux), insuffisance thyroïdienne ou tumeur bénigne de l’hypophyse.
Un environnement qui coupe l’appétit
Il est normal qu’au cours d’une vie, notre désir sexuel traverse des phases moins flamboyantes. Faire l’amour requiert de l’énergie. Comme ce n’est pas une fonction vitale, lorsque l’organisme doit mobiliser toutes ses forces, il le fait souvent aux dépens de la libido. Quand on est submergé de stress ou de fatigue, ou en période de gros soucis (chômage, problèmes familiaux, d’argent ou de travail), difficile d’avoir le cœur aux galipettes. Et lorsque l’on est en dépression, la libido, qui fait partie des pulsions de vie, se retrouve encore plus « assommée ».Le danger, c’est qu’après une telle pause, la machine peut avoir de la peine à redémarrer une fois l’habitude rompue. Moins on fait l’amour, moins on en a envie ! Dans une telle situation, les thérapeutes conseillent de ne pas attendre d’avoir envie pour se lancer, mais de se laisser aller en se concentrant sur la sensation plaisante provoquée par les caresses : le plaisir réveillera le désir.
De nombreux facteurs psychologiques
Depuis toujours, il existe des personnes dont le niveau de libido est très bas. Souvent, ce manque d’appétit prend sa source dans l’enfance : l’éducation favorise ou non l’érotisme. Trop de puritanisme mais aussi trop d’érotisme durant nos premières années peuvent en dégoûter !De même qu’un traumatisme peut engendrer une sorte de phobie et une réelle répulsion pour son propre sexe ou celui du partenaire.
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